Les tricoteuses ont la trique !

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Tricoteuses la laine de galeine

Les tricoteuses, j’en fait partie. Ben ouais, et alors, me direz vous ? Hé bien, figurez-vous que je viens d’aller sur ce monstre sacré appelé google (non, pas gargouille!)… Et j’ai été surprise et absolument réjouie de me rendre compte que j’étais, c’est un fait, une RE-VO-LU-TION-NAIRE, pas moins que ça !

Ethymologie du mot « tricoteuses »

Qui l’aurait cru ? Je suis toute excitée (ceux qui me connaissent savent bien qu’il ne me faut vraiment pas grand chose), je viens de découvrir quelque chose de nouveau. YEAH, YEAH YEAH !!!

Figurez vous que le mot est apparu pour la première fois au 15ème siècle. Tricoter, à l’époque, ne consistait pas à jongler avec deux aiguilles… C’était beaucoup plus marrant, on jonglait avec un (ou deux, pourquoi pas) « triquot« , bâton autrement connu sous le nom de TRIQUE. On l’utilisait pour battre une autre personne !

Cela peut nous sembler un peu barbare, à notre époque, mais apparemment, pendant le moyen-âge, c’était un des passe-temps préférés de la population ! Et TOC ! Prends ça. Mais bon… C’était peut-être aussi, plus gentiment, un bâton qu’on passait pour « araser » (synonyme de battre ») une mesure afin d’évaluer une quantité de grain…

Je préfère la version des tricoteuses étant une « véritable histoire de mégères », c’est plus rigolo. (voir la photo suivante de MOI, sans trucage, lors d’une fête de Noël, il y a quelques années. Mon charmant mari m’a proposé de la mettre près de notre cloche ‘(j’habite un petit manoir) avec la mention : ATTENTION, FEMME MECHANTE !!!

C’est dans la deuxième moitié du XVIème siècle que le terme de tricoteuse est employé pour la 1ère fois dans le sens de fabriquer un ouvrage en mailles.

Tricoteuses La laine de galeinerr
Gabrielle la mégère

Les Tricoteuses : vive la Révolution !

Guillotine la laine de galeine

Figurez-vous, mes Sieurs et mes Dames que, pendant la révolution française de 1789, des femmes du peuple, les Jacobines, assistaient, tout en tricotant des mailles, aux assemblées de la Révolution. On les appelait donc  LES TRICOTEUSES.

C’était apparemment de véritables harpies, gérantes de boutiques, qui ont participé très activement à la chute des Girondins, surtout à la chute de leur tête ! Hey ! Quand on a rien d’autre à faire que de tricoter, hein ?  Elles n’étaient pas très gentilles, je pense… On les appelait « enragées » et « furies de la guillotine » (ça veut tout dire, n’est ce pas…)

De nos jours, l’esprit révolutionnaire des tricoteuses n’est pas mort. Il existe une association appelée Les Tricoteuses Hystériques; une association de femmes qui dénonce et lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.

Et enfin il y a nous, les guerrières  de la SLOW FASHION qui nous battons à coups d’aiguilles et de crochets, contre la production de masse ! Et croyez moi, y’a du boulot !

Si vous avez des informations complémentaires qui me contredisent, n’hésitez pas… Par contre, vous allez peut-être vous prendre UN OU DEUX BONS COUPS DE TRIQUE !!!

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