LalainedeGaleine, Made in Bretagne
LalainedeGaleine, c’est moi. Je suis une femme artisan, je fabrique des vêtements en tricot fait main et des articles au crochet, made in Bretagne. C’est là où je suis née, où j’ai passé mon enfance sur une petite ferme paysanne. On dit que les Bretons reviennent toujours chez eux, et je ne fais pas exception ! Après 31 ans en Angleterre, je me suis installée dans la campagne Callacoise, au coeur de la Bretagne.
LalainedeGaleine : Destinée à devenir une femme artisan
Un intérêt créatif précoce
Le parcours pour aboutir à La laine de Galeine a été long…
J’ai toujours aimé créer et adoré tout ce qui se rapportait aux textiles. Enfant, je passais mon temps à dessiner et à créer des vêtements pour mes poupées. J’ai appris à tricoter quand j’avais environ 10 ans. Mon intérêt s’est réveillé en observant une voisine qui elle même avait appris de sa grand-mère. Elle m’a enseigné les points de base.
Adolescente, je fabriquais mes propres vêtements, ce qui me valait bien des regards louches… J’avoue que je n’avais peur ni de mélanger les couleurs ni d’un peu d’excentricité… Je me souviens particulièrement d’un ensemble à la façon Liz Taylor, comprenant une jupe en satin verte, un “top” kaftan orange et une ample veste rouge pour compléter le tout… Ah ! Il faut bien expérimenter quand on est jeune, n’est ce pas !
J’étais à l’époque plus intéressée par la création de vêtements en tissus que par le tricot. Mon rêve alors était de passer ma vie à créer des vêtements haute-couture… Les circonstances (principalement un manque de monnaie dans ma poche) ont fait que ce rêve ne s’est jamais réalisé.
Exile en Grande Bretagne !
C’est donc en 1989, après deux années d’université non motivées que je me rends à Londres.
Pour rester fidèle à moi-même, ma vie là-bas a été en quelque sorte colorée. Pas encore par mes écheveaux de laine, mais ça viendra ! Londres était alors un trésor d’expérimentation. Chaque jour procurait une nouvelle aventure, pour le meilleur et pour le pire. Beaucoup d’amusement et des amitiés qui durent jusqu’à maintenant.
« Keep calm… » et la femme se transforme en artisan.
Après avoir mené une vie quelque peu éclectique, j’ai trouvé la paix dans la belle campagne du Wiltshire. Je m’y suis retrouvée entourée par les monuments anciens, par les cercles de culture, les collines onduleuses adornées de chevaux blancs… J’y ai aussi rencontré mon mari, un artiste multi-talentueux.
C’est dans cet environnement propice à la création que j’ai redécouvert la laine. Ce qui a commencé par un simple bonnet est devenu des dizaines de bonnets, puis des gants, puis des châles… En l’espace de quelques mois, ils se sont accumulés. Vivant dans un espace très limité, j’ai fait mon premier marché de Noël à Devizes, Wiltshire. Et je me suis rendue compte que les gens appréciaient mes créations. Encouragée par leur intérêt, j’ai développé une insatiabilité créative.
Peu de temps après ce premier marché, ma vie a pris une autre direction.
Retour en France
Je suis revenue en France, accompagnée de mon mari.
Nous nous sommes rendus dans la superbe Lozère. Nous y avons vécu une année. Là-bas, j’ai fait 3 ou quatre marchés encourageants, juste avant le confinement.
LalainedeGaleine : Femme artisan à plein temps
Je suis alors retournée en Bretagne et découvert le centre Bretagne. Cela a été le coup de coeur et nous nous y sommes installés définitivement.
Quand je ne travaille pas ma laine, j’ai les doigts dans la terre (un jardin assez grand pour nourrir 10 personnes) ou dans les pierres, le travail de rénovation de notre maison étant en cours.
La première photo illustrant cette page me montre devant la ruine que nous avons acheté, un ancien manoir du 16ème siècle.
